LE DERNIER FILM QUE VOUS AVEZ VU

Un ami à moi m'a fait découvrir un site de streaming mais où les films sont tous en anglais avec parfois des sous-titres... Mais en japonais, en russe et en plein d'autres langues que je connais pas...
Bref, du coup j'ai regardé pas mal de films dont certains films sont tout juste sortis sur les écrans en France, comme par exemple  "Puss in Boots" (Le Chat Botté).

J'vais pas vous parler de tout les films que j'ai vu sur ce site mais des deux que j'ai vu le plus récemment :

On commence par un film culte et fortement controversé (et pour cause)...



Alors, des films gores, j'en ai déjà vu. Des films pas forcément gore, mais très dérangeants/destabilisants j'en ai vu quelques uns. Mais des films qui sont les deux à la fois... J'ai pas franchement le souvenir d'en avoir vu.
En tout cas, ce film appartient à cette troisième catégorie. Gore : oui. Et dérangeant : certainement.
Bon, j'ai eu envie de voir ce film après avoir lu des trucs dessus, du coup, je ne suis pas passé par la phase : "est-ce que c'est vraiment vrai ?"
Mais je peux facilement comprendre que lors de sa sortie en 1980, de nombreuses personnes se soit posés la question. Mais pour comprendre de quoi je parle, il faut que je vous raconte un peu l'histoire du film (c'est pas vraiment un spoiler, vu que l'intérêt de ce film n'est pas vraiment dans son histoire, en plus j'ai un peu survolé la première partie du film) :

- Après avoir entendu parlé de la disparition d'une équipe de journalistes-documentalistes en Amazonie, un anthropologue du nom de Harold Monroe décide de partir à leur recherche avec une équipe. Bon, là je résume parce qu'il se passe beaucoup de choses mais c'est pas le plus important. Ils découvrent que les membres de l'équipe de journalistes ont sans doute été mangés par les tribus cannibales de la forêt. Harold Monroe parvient à récupérer les bandes vidéos. De retour à New York, des producteurs (verreux) lui présentent le projet de passer ce documentaire à la télévision. Mais Harold Monroe souhaite visionner le film avant pour juger de la possibilité de le projeter.

La deuxième partie du film consiste principalement d'images de ce documentaire... Et c'est surtout le contenu de ce "film dans le film" qui a causé à Cannibal Holocaust d'être interdit d'en 50 pays lors de sa sortie. Le directeur du film, Roggero Deodato à même été arrêté pour obscenité et meurtre... Les images du film étant tellement réalistes que la Police italienne a cru que les acteurs avaient vraiement été tués pour les besoins du film. Il a du appeler les acteurs pour qu'ils se présentent au Tribunal pour prouver qu'aucun acteurs et aucun actrices n'aient été tués pendant le tournage.
Par contre, il a écoppé d'une autre condamnation : celle d'actes de cruauté envers des animaux. Et ça... C'est pas du cinéma (façon de parler... ).
J'ai pas réussi à regarder cette deuxième partie du film dans son integralité. Je suis pas végétarien, je suis conscient de ce qui a pu être fait au morceaux d'animaux que je retrouve dans mon assiette (même si j'y pense pas non plus à chaque fois que je mange de la viande) mais là... Y'a vraiment des passages que j'ai pas pu regarder en entier.

Moi qui pensait juste un voir un film très réaliste sur le cannibalisme... En fait, ce film a surtout un très fort message sur la cruauté, sur notre perception de ce qui est "civilisé", et sur le sensationalisme utilisé notamment au journal télévisé (c'est d'ailleurs le message clairement avoué par le réalisateur du film).

Bref, je peux juste vous dire que ce film mérite certainement sa place au panthéon des films les plus controversés de l'histoire du cinéma.
Et si vous aimez les animaux... Faites gaffes. Vous pourrez pas dire que vous n'avez pas été prévenus.

Et le deuxième film que j'ai vu c'est celui-ci (et que j'avais jamais vu avant... Vieux motard que jamais) :



Rien a voir avec le film précédent évidemment (quoique... Y'a un moment où un mec se fait arraché l'oreille avec les dents ).

La réaction que j'ai eu après avoir vu ce film c'était :

"C'est vachement américain quand-même".

Interprétez cette réaction comme vous voulez mais je vous la donne tel quel.
C'est un film bien sympa centré autour de ce personnage semblable à nul autre, une sorte de loser magnifique... Qui pourrait tout autant avoir sa place dans un film comme Dogma par exemple. Une histoire tordue d'un type que se retrouve dans la merde parce qu'on le prend pour quelqu'un d'autre et qui se démène avec "style" et avec un ami quelque peu... "bourru" ( C'est peu dire...).
Ce que j'ai bien aimé dans ce film, c'est les personnages, et les quelques scènes de "trip" qui donnent à ce film une aura toute particulière... comme une sorte de mix entre Trainspotting et l'Oncle Buck.

Le film "We need to talk about Kevin" (2011)

ça raconte... Enfin surtout ça MONTRE, les turpitudes, les épreuves, les douleurs que traverse une mère dont le fils a commis un gros crime (pas aussi grave que violer sa fille ou congeler son bébé mais on en est pas loin... Monde de merde.)

C'est filmé de manière très particulière... à la fois subtile et "in your face". Avec beaucoup d'images suggestives qui ne sont pas nécessairement violentes en apparence mais qui le deviennent par ce qu'elles évoquent. En fait, le cinéaste utilise les images comme les écrivains utilisent la litote.

C'est une adaptation d'un roman du même nom paru en 2003.
J'ai pas lu le bouquin donc j'ai approché l'histoire via le film (en lisant des infos sur le roman je me suis rendu compte que y'a pas mal d'aspects qui sont survolés ou carrément pas évoqués dans le film), et pour moi, ça parle surtout du rôle de mère (ici en l'occurence c'est surtout de la difficultée de ce rôle), de la souffrance, du poids/de la responsabilité, de l'incompréhension ("pourquoi mon fils me fait souffrir comme ça ?"), de la capacité à continuer à vivre après un drame...
Bref, c'est le genre de film qui vous fait dire : "bon, j'suis pas autant dans la merde que ça en fait. Y'a pire."
En fait, quand je dis "la difficultée de ce rôle", c'est dans le cas de figure d'une mère dont l'enfant a sa propre personnalité et dont les efforts pour l'éduquer convenablement n'ont strictement rien changé... En fait, ça soutient la théorie selon laquelle un individu est plus le produit de sa propre expérience que de l'environnement dans lequel il(elle) a grandi ou des caractéristiques génétiques qu'il(elle) aurait hérité.
Avant, lorsque j'entendais parler d'adolescents ou d'enfants ayant commis des crimes, j'avais toujours tendance à me dire : "mais bon sang, qu'est-ce qu'ils foutent leurs parents ?!" Après avoir vu ce film, mon point de vue est beaucoup plus nuancé (oui, "nuancé", pas "changé" parce que pendant la bonne majorité du film, je me suis demandé : "mais qu'est-ce qu'elle attend pour l'emmener chez le psy ?")

Bon, j'vais me coucher, je pense avoir oublié des trucs à dire mais, j'éditerai au besoin, là j'suis fatigué, j'vais m'coucher.
Bonne nuit les petits.

Edit : Ah oui, avant que j'oubli, voici un extrait du film. A vrai dire, c'est l'un des seuls passages "marrant" du film :

Bitteulze a écrit:

excellent ce film

par contre Big Lebowski pour moi c'est de la merde

c'est l'histoire d'un chirurgien esthétique dont la femme a été grièvement brûlée dans un accident de voiture. il se lance dans des recherches et expérimentations scientifiques pour créer une peau humaine, belle, tendre, résistante et réactive plus vraie que nature

en voyant Antonio B en scientifique, manipuler boîte de Pétri et pipette, jme suis dit, Almodovar joue aux Experts. Pedro s'est laissé emporté par la vague moderne techno-scientifique et a laissé tombé ses thèmes de prédilection, eux plus intemporels. en générique de fin la petite hélice d'ADN tournoie même sur elle-même
mais la science n'est que prétexte à soulever des problèmes notamment sur l'identité, l'après traumatisme, la détention physique ou morale et les mécanismes de survie qu'adoptent les victimes

Bitteulze a écrit:

Le film "We need to talk about Kevin" (2011)
ça raconte... Enfin surtout ça MONTRE, les turpitudes, les épreuves, les douleurs que traverse une mère dont le fils a commis un gros crime (pas aussi grave que violer sa fille ou congeler son bébé mais on en est pas loin... Monde de merde.)

C'est filmé de manière très particulière... à la fois subtile et "in your face". Avec beaucoup d'images suggestives qui ne sont pas nécessairement violentes en apparence mais qui le deviennent ce qu'elles évoquent. En fait, le cinéaste utilise les images comme les écrivains utilisent la litote.

C'est une adaptation d'un roman du même nom paru en 2003.
J'ai pas lu le bouquin donc j'ai approché l'histoire via le film (en lisant des infos sur le roman je me suis rendu compte que y'a pas mal d'aspects qui sont survolés ou carrément pas évoqués dans le film), et pour moi, ça parle surtout du rôle de mère (ici en l'occurence c'est surtout de la difficultée de ce rôle), de la souffrance, du poids/de la responsabilité, de l'incompréhension ("pourquoi mon fils me fait souffrir comme ça ?"), de la capacité à continuer à vivre après un drame...
Bref, c'est le genre de film qui vous fait dire : "bon, j'suis pas autant dans la merde que ça en fait. Y'a pire."
En fait, quand je dis "la difficultée de ce rôle", c'est dans le cas de figure d'une mère dont l'enfant a sa propre personnalité et dont les efforts pour l'éduquer convenablement n'ont strictement rien changé... En fait, ça soutient la théorie selon laquelle un individu est plus le produit de sa propre expérience que de l'environnement dans lequel il(elle) a grandi ou des caractéristiques génétiques qu'il(elle) aurait hérité.
Avant, lorsque j'entendais parler d'adolescents ou d'enfants ayant commis des crimes, j'avais toujours tendance à me dire : "mais bon sang, qu'est-ce qu'ils foutent leur parents ?!" Après avoir vu ce film, mon point de vue est beaucoup plus nuancé (oui, "nuancé", pas "changé" parce que pendant la bonne majorité du film, je me suis demandé : "mais qu'est-ce qu'elle attend pour l'emmener chez le psy ?")

Bon, j'vais me coucher, je pense avoir oublié des trucs à dire mais, j'éditerai au besoin, là j'suis fatigué, j'vais m'coucher.
Bonne nuit les petits.

Edit : Ah oui, avant que j'oubli, voici un extrait du film. A vrai dire, c'est l'un des seuls passages "marrant" du film :

jvoulais le voir et par cette description, mon envie est encore plus pressante

Moonrise Kingdom


été 1965, sur l'île de New Penzance au large de la Nouvelle-Angleterre, Sam, scout kaki déserteur et Suzy, fille d'avocat (son père, Bill Murray), disparaissent. le chef scout (Edward Norton), les autres scouts qui ne portent pas Sam dans leur cœur, le capitaine de la police (Bruce Willis), Action sociale (Tilda Swinton) se lancent à leur recherche alors qu'une violente tempête s'approche des côtes...

coloré, mélancolique, drôle, à la caricature affirmé, romantique, frais, rythmé et nostalgique

vu volontairement en 2D, trop bien !

rythmé, drôle, plein de bons sentiments
avec une progression dans l'âge de la vie : Pêche est ado, Sid retrouve sa mamie
et une explication burlesque sur les origines de la dislocation de la Pangée, de l'évolution et de la désertification...
mon préféré reste le 2 avec la tout première apparition de Scratch et Eddie mais pendant celui-là, j'ai ri

Que je recommande vivement

j'en ai entendu du bien mais pas vu
Albator, oui avec ce prénom, c'est bien le début des emmerdes...

My name is Hallam Foe

diffusé sur arte, il y a 2(-3 ?) semaines

Hallam Foe interprété par Jamie Bell (as Billy Elliot que je n'ai toujours pas vu), espionne ceux qui l'entourent. perturbé par le décès de sa mère, il vit en Ecosse, à la campagne  avec son père et sa belle-mère avec qui il a des relations très difficiles. forcé de quitter la maison familiale, il prend son envol pour rejoindre les toits d'Edimbourg, du haut desquels, muni d'une paire de jumelles, il continue à observer...

un film dramatique singulier, intimiste, étrange, touchant, où cet adolescent tourmenté nous entraîne dans ses névroses et obsession
la bande-son contribue beaucoup au rythme

Une comédie (noir) bien sympathique... (il me semble l'avoir déjà vu il y'a quelques années mais pas en entier. En tout cas, c'est maintenant chose faite).

il passe mardi sur W9, si j'y pense...

Celui-ci je l'ai vu y'a quelques semaines...
Alors je sais, ça ressemble à un énième film sur "la crise des banlieues" ou "les Zones d'Education Prioritaire" etc. mais c'est pas seulement ça. Il y'a un angle "psychologique" dans ce film-ci que j'ai moins vu dans d'autres films sur le sujet. Le film tourne autour de plusieurs histoires mais principalement de deux personnages :
- Anna, une jeune prof d'histoire qui débute sa carrière dans un collège de ZUP.
- Lakdar, un jeune de banlieue qui voit ses rêves de dessinateur de BD s'effondrer à la suite d'une erreur médicale.
... Je vous en dit pas plus mais j'ai trouvé ce film sacrément bien écrit. Bon, évidemment, y'a toujours quelques clichés qui subsistent mais globalement NETTEMENT MOINS que dans d'autres sur le sujet.

Et puis un que je viens de voir là, ce soir (p'têt' pour ça que je suis encore debout) dans un genre complètement différent ("And now for something COMPLETELY different !" comme disait si bien Terry Jones)... ET en V.O....

"QUOI ?! T'AVAIS PAS VU CE FILM ?!"...Oui, bon, je sais, j'ai du retard pour ce qui est de voir les films cultes, mais que voulez-vous, on n'se refait pas.
Bref. C'est maintenant chose faite. Et bien, je dois dire que pour un film de zombie, j'ai été supris par le côté "familier" et presque..."réaliste" (j'ai dit presque) de ce film. Pour avoir vécu un certain temps en angleterre, je dois dire que ce qui se passe dans ce film (j'parle pas des zombies évidemment...Quoique ) est d'une vraissemblance qui rend le le cocktail Humour+Gore encore plus efficace.
...Enfin, je sais pas ce que ça donne en VF ceci-dit, peut-être que du coup cet effet-là tombe complètement à l'eau avec des dialogues en français.

Remarque pour ceux qui ont vu le film : j'ai éclaté de rire quand le jukebox s'est mis à jouer "Don't stop me now" de Queen. Y'a qu'des anglais pour faire un gag pareil.

EDIT : Mais dans le même genre, j'ai quand-même une grosse préférence pour Braindead... Mais là, on est plus du tout dans le registre du "familier" et du "vraissemblable" évidemment.

Bitteulze a écrit:

Une comédie (noir) bien sympathique... (il me semble l'avoir déjà vu il y'a quelques années mais pas en entier. En tout cas, c'est maintenant chose faite).

Secrets de famille
jne l'ai pas vu en entier mais y en a du monde dans le fond de la piscine !
j'avais commencé à partir de la scène du téléphone entre Patrick Swayze et la gouvernante...

Bitteulze a écrit:

Et puis un que je viens de voir là, ce soir (p'têt' pour ça que je suis encore debout) dans un genre complètement différent ("And now for something COMPLETELY different !" comme disait si bien Terry Jones)... ET en V.O....

"QUOI ?! T'AVAIS PAS VU CE FILM ?!"...Oui, bon, je sais, j'ai du retard pour ce qui est de voir les films cultes, mais que voulez-vous, on n'se refait pas.
Bref. C'est maintenant chose faite. Et bien, je dois dire que pour un film de zombie, j'ai été supris par le côté "familier" et presque..."réaliste" (j'ai dit presque) de ce film. Pour avoir vécu un certain temps en angleterre, je dois dire que ce qui se passe dans ce film (j'parle pas des zombies évidemment...Quoique ) est d'une vraissemblance qui rend le le cocktail Humour+Gore encore plus efficace.
...Enfin, je sais pas ce que ça donne en VF ceci-dit, peut-être que du coup cet effet-là tombe complètement à l'eau avec des dialogues en français.

Remarque pour ceux qui ont vu le film : j'ai éclaté de rire quand le jukebox s'est mis à jouer "Don't stop me now" de Queen.   Y'a qu'des anglais pour faire un gag pareil.

EDIT : Mais dans le même genre, j'ai quand-même une grosse préférence pour Braindead... Mais là, on est plus du tout dans le registre du "familier" et du "vraissemblable" évidemment.

ahlala le prêtre karatéka de Braindead !
jn'ai vu que quelques images de Shaun of the Dead quand il est passé y a quelques semaines (?) à la télé
mais je suis d'accord sur ce côté "réaliste" qu'on retrouve comme dans des films d'auteur ou des films étrangers modernes qui passent habituellement sur arte

de genre différent mais aussi dans un style particulier de mise en scène dans la recherche du rendu réaliste, il y a District 9 (avec des extra-terrestres)

moi j'ai vu le dernier Batman

edit 1 : et comme il  y a déjà un sujet spécifique sur l'avant dernier, mon préféré  

edit 2 : Secrets de famille est repassé sur la TNT hier soir en 2ème partie de soir, en première partie c'était Les 12 travaux d'Astérix (on ne s'en lasse pas)

Mirror

vu hier soir
s'il y a un 2, ce sera sans moi.
prévisible et risible surtout par la mort par écartèlement de mâchoire

p-e que l'original asiatique, Into the Mirror, vaut mieux que ce remake américain réalisé par le français Alexandrea Aja (La colline a des yeux, que je n'ai toujours pas vu)

la seule scène de stress pour moi, le rat qui se rapproche à pas tranquilles le long des tuyaux de gaz... si seulement j'avais (eu) une pelle...
chapeau tout de même aux caméras qui restent invisibles malgré tous ces mirroirs, à moins que l'équipe de Faux raccord...

Aussi étonnant que ça puisse paraître, la scène qui m'a le plus fait flippé dans ce film n'a rien à avoir avec les démons... c'est un chat au début film . J'avoue que les américains maîtrisent l'art des transitions brutales qui vous font vous dresser sur votre siège. Bref, de toute façon, le thème de l'exorcisme est déjà un sujet flippant en soi alors après, ce film-là ou un autre sur le même thème...C'est kiff kiff.
L'intérêt de ce film est plutôt dans la manière dont une avocate peut réussir à construire un argumentaire qui tient bien la route face à un avocat et des témoins tous plus cartésiens les uns que les autres.
Sinon, j'ai apprécié ce film parce que c'était la première fois que je voyais le sujet de l'agnosticisme abordé dans un film, même si c'est de manière assez superficiel, ça m'a fait plaisir de voir que cette notion était évoqué.

Par contre, plus flippant que le film...
Il y'a les vrai enregistrements de l'exorcisme d'Anneliese Michel, l'histoire qui a inspiré ce film... Bon, en même temps, elle parlait allemand Anneliese, quelqu'un qui te gueule dessus dans cette langue, c'est déjà le coup de stress assuré.
(Il y'a deux liens en bas de la page : http://www.chasingthefrog.com/reelfaces/emilyrose.php )

jl'avais vu à sa sortie au ciné et jme souviens juste de m'y être ennuyée

Bitteulze a écrit:

Par contre, plus flippant que le film...
Il y'a les vrai enregistrements de l'exorcisme d'Anneliese Michel, l'histoire qui a inspiré ce film... Bon, en même temps, elle parlait allemand Anneliese, quelqu'un qui te gueule dessus dans cette langue, c'est déjà le coup de stress assuré.
(Il y'a deux liens en bas de la page : http://www.chasingthefrog.com/reelfaces/emilyrose.php )

c'est clair que ce n'est pas une langue qui chante  

Route Irish

une fiction qui mélange scènes tournées et scènes de faits réels dénonçant l'intervention d'agence privée sur le front.
faut que j'en touche un mot à la sœurette, c'était son sujet d'étude.

Intéressant ça... Tout c'qui touche de près ou de loin à l'histoire de l'Irlande m'intéresse de toute façon.

Ce soir, j'ai fini par cédé aux suggestions de Youtube sur ma chaîne et j'ai commencé à regardé "Indiana Jones et le crâne de Cristal" (enfin je sais pas si c'est le titre exacte...Tant pis). Au bout d'un quart d'heure ou vingt minutes, je me suis dit : "Qu'est-ce que c'est que ce ramassi de clichés et d'absurdités que j'suis entrain de regarder là ?"...
Du coup j'ai fouillé un peu pour voir les films entiers proposés par Youtube et j'ai trouvé La 25ème heure de Spike Lee, avec Edward Norton dans le rôle principale...



Et bin j'ai trouvé ce film très bon. Non seulement très bon, mais avec des dialogues familiers, qui m'ont directement touchés.
Bon, il faut évidemment le regarder avec beaucoup d'ouverture d'esprit et ne pas être enfermé dans notre perception franco-française des Etats-Unis...Mais quand je dis ça, je pense surtout au politiquement correcte... Car figurez-vous que c'est le genre de film qui peut nous fait dire que finalement, en France, on peut être parfois encore plus politiquement correcte que les américains. D'ailleurs, ce film (comme la plupart des films de Spike Lee) est surtout un film newyorkais avant d'être un film américain.
Pour moi, ce film parle principalement de la fuite ET de la réalité (et pas de la fuite de la réalité), et montre à travers cette dernière journée de Monty Brogan (non, rien à avoir avec Monty Python...C'est le nom du personnage principal interprêté par Edward Norton), comment les deux (fuite et réalité) nous aident à avancer dans la vie. C'est aussi un film sur l'amitié, la confiance, la trahison (et notamment la trahison de nos propres principes ou promesses)... Et puis aussi un film sur la trentaine, un âge auquel on voudrait faire table rase du passé et repartir complètement à zéro... Enfin bon, tout ça, ça reste ma propre interprétation du film. On peut aussi prendre ce film au premier degré et ne se cantonner qu'à l'histoire.
En tout cas, c'est un bon film... A resituer dans son contexte historique aussi (sorti en 2002, l'année qui a suivi le 11 Septembre).

Bitteulze a écrit:

Intéressant ça... Tout c'qui touche de près ou de loin à l'histoire de l'Irlande m'intéresse de toute façon.

contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'un film sur l'Irlande. “Route Irish”, ça sonne road movie irlandais mais en fait non, c'est le nom qui désigne la route la plus dangereuse de Bagdad, nous dit le long-métrage

Ok.
En parlant d'Irlande, je viens de voir...

The Wind that shakes the Barley ("Le vent se lève" en français) de Ken Loach (2006)



C'est un film très émouvant (comme souvent dans les films de Ken Loach) a forte résonnance politique (comme souvent dans les films de Ken Loach )...
L'action se déroule aux alentours de 1921 avant la signature du traité anglo-irlandais...Bon, dans le film c'est très clair mais quand on veut s'informer sur les faits historiques, ça devient plus flou. Mais, si j'ai bien compris, il s'agit du premier traité anglo-irlandais de Juillet 1921 (un second suivi en Décembre 1921)... Ce traité amena une trève dans la guerre d'indépendance Irlandaise. Mais, l'annonce des clauses de ce traité divise les membre de l'armée républicaine (I.R.A.) : Certains pensent que ce traité est une victoire suffisante pour le moment et sont satisfaits du statut de dominion qu'il octroie à l'Irlande, les autres pensent en revanche qu'accepter ce traité et arrêter le combat revient à accepter une gouvernance anglaise (grosso modo... En fait, c'est plus compliqué que ça). Bref, de toute façon, le film ne se focalise pas entièrement sur les évènements politiques... Les évènements de la grande Histoire servent surtout à planter le décor de la petite histoire, celle de deux frères : Damien et Teddy, l'un anti-traité et l'autre pro-traité et futur membre de l'armé de l'Etat Libre d'Irlande...
Bon, j'vous en dis pas plus sur l'histoire.
Mon opinion personnelle que j'ai moi-même personnellement, et c'que j'vais vous dire n'engage que moi bien-sûr (j'adore faire ce genre de connerie ), c'est que cette relation divisée entre les deux frères est une métaphore de l'histoire du peuple irlandais et de cette division qui est encore présente aujourd'hui dans l'insconscient des irlandais. Mais au-delà de ça, ce film est magnifiquement filmé et interprété avec des dialogues hyper-réalistes... Marque de fabrique de Ken Loach. Bref, on est assez éloigné de la grande fresque héroïque du Michael Collins de Neil Jordan (avec Liam Neeson dans le rôle principal)...Même si ce film-là à aussi un intérêt.
Je vous l'conseil. C'est pas un film qui respire la joie de vivre mais c'est émouvant et intéressant au niveau du respect historique.

edit : Ah, puis, pour ceux qui, comme moi, ce sont toujours demandés comment en prononçait le prénom "Sinead" (comme Sinead O'Connor), bah, on l'entends prononcé à plusieurs reprise dans le film (dans la version V.O. ... La version VF je sais pas c'que ça donne).

Bitteulze a écrit:

Du coup j'ai fouillé un peu pour voir les films entiers proposés par Youtube et j'ai trouvé La 25ème heure de Spike Lee, avec Edward Norton dans le rôle principale...

je l'ai vu sur youtube aussi

RcNedved a écrit:

Bitteulze a écrit:

Du coup j'ai fouillé un peu pour voir les films entiers proposés par Youtube et j'ai trouvé La 25ème heure de Spike Lee, avec Edward Norton dans le rôle principale...

je l'ai vu sur youtube aussi

Et ? T'es d'accord avec mes impressions ?