Ces femmes qui ne veulent pas d'enfants ...

Mon non désir d'enfanter me fait souvent douter de ma réélle féminité ...
En ce moment je me demande si je suis vraiment normal de ne pas vouloir d'enfant alors que la plupart des filles de mon age font des enfants.

Je ne pourrais pas vous expliquer pourquoi enfanter ne me dis rien ...
Je sais que le fait d'être enceinte me stress beaucoup, être déformée (à vie?), être malade pendant 3 mois, se sentir lourde et affaiblie ... ça ne me dit rien.

Et puis l'arrivée d'une 3e personne dans mon couple ne me plait pas non plus, pourquoi être 3 alors qu'à 2 tout va bien ?
J'ai toujours remarqué qu'un groupe de 3 meilleur(e)s ami(e)s ne fonctionnait JAMAIS, je pense que dans un couple c'est la même chose.

Aussi, je ne me sens pas capable d'assumer un enfant, je veux dire par là que lorsqu'on a un enfant on ne peut pas le laisser tomber, si il pleure faut aller s'en occuper ... C'est quelqu'un qui compte sur ses parents tout au long de sa vie (enfin pendant pas mal d'années) et je me sens pas capable d'assumer ça !!

J'ai encore envie de sortir, de partir à l'improviste ...

Une question me vient encore à l'idée ?
Aurais-je 6 ans de retard sur les autres à cause de mon histoire avec mon ex ? (qui ne voulait pas partir en vacances, qui ne voulais pas sortir, qui ne voulait pas aller au resto ou voir des amis ...).



Bref, après "3615 je vous raconte ma vie" je me dis que peut-être ne suis pas la seule ?
J'ai donc fais des petites recherches sur le net à propos de mon non désir !!

Voilà ce que ça donne

Elles ne veulent pas d'enfant

Les jeunes femmes sont de plus en plus nombreuses à exprimer ouvertement leur non désir d'enfant. Au risque de s'exposer à des commentaires désobligeants.

«Moi, j'ai bientôt 30 ans, je vis avec un homme qui me correspond vraiment, confie Cracotte sur un forum. Je me suis beaucoup battue pour en arriver là où j'en suis.»

«Je n'ai pas de désir de maternité. Je ne suis pas dans le trip «sacrifice et don de soi». De plus, les couples avec enfants (petits ou grands) que je vois autour de moi me font fuir. Inutile de parler des exceptions, des rares qui arrivent à sauver leurs plumes.»

«Les bonheurs liés aux enfants ne m'attirent et ne me convainquent pas, en regard des contraintes, des angoisses voir des désillusions profondes que cela implique.»

Sur un autre forum, Aurore s'interroge.
«Bonjour, j'entends pleins de filles dirent qu'elles ne rêvent que d'être enceinte, moi pas du tout! Parfois ça m'inquiète car je ne veux pas finir seule. Suis-je normale?»

En 2000, la tendance no kidding faisait très «ils sont fous ces Amerloques». Cinq ans plus tard, le non désir d'enfant débarque en Europe. Le magazine Elle a mené, en juin dernier (no 3098), une enquête sur ces femmes qui rechignent à pouponner et créent de nouveaux problèmes conjugaux.

Intitulé «Il veut un enfant moi non plus!», l'article donne la parole à des couples en proie à des désirs discordants en matière d'enfants. A l'image de Brad Pitt et Jennifer Aniston, séparés, semble-t-il, parce qu'il voulait un enfant et qu'elle n'en voulait pas.

Une enquête Ipsos menée pour le magazine Marie-Claire (juillet 2005) révèle que 66% des jeunes femmes de 20 ans répondent «oui, sans aucun doute» à la question «personnellement, avez-vous l'intention, un jour d'avoir des enfants?»

Si toutes les petites filles rêvent toujours d'avoir des bébés, un tiers d'entre elles hésitent lorsqu'elles sont parvenues à l'âge adulte.

N'est-il pas étonnant que l'on s'en étonne? Le slogan de mai 68 «Des enfants si je veux» n'est-il pas entré dans les mœurs?

Depuis l'arrivée de la pilule, désir sexuel et désir d'enfant suivent leur logique propre. Ce qui relevait du hasard relève désormais d'une décision personnelle.

Si, théoriquement, la maternité est devenue le fruit d'un choix, elle ressemble dans les faits souvent à un diktat. Dire son non désir d'enfant, c'est prendre le risque de s'exposer à des commentaires désobligeants. Ventre vide, immature, égoïste sont des remarques qui qualifient encore fréquemment le choix d'une vie sans enfant.

Chaque année, depuis dix ans, le Prix Orange récompense un roman écrit en anglais par une femme. Cette récompense dotée de 30'000 livres a été décernée cette année à Lionel Shriver, pour son roman, «We need to talk about Kevin» qui met en scène la mère (fictive) du serial killer de Columbine.

D'abord refusé par une trentaine d'éditeurs, cet ouvrage connaît aujourd'hui un énorme succès auprès de lectrices qui ne désirent pas enfanter. Elles en ont fait leur livre culte. L'analyse de la fibre maternelle qu'elles y ont découverte est venue conforter leur choix.

Lors de son entrée en littérature, Magaret Ann Shriver a choisi de devenir Lionel Shriver, estimant faciliter sa carrière en se masculinisant. Alors qu'elle n'était qu'une enfant, elle décidait de ne jamais devenir mère. Une résolution qu'elle a tenu. A 48 ans, elle n'a pas d'enfant et aucun regret mais admet avec humour que «le fait de lutter pour une société «childfree» n'a qu'un inconvénient: la disparition, après une génération déjà, de la race humaine.»

D'ici une cinquantaine d'années, se soustraire à la grossesse deviendra peut-être la règle. Des utérus artificiels reliés à des machines placentaires pourraient d'ici là remplacer le ventre des femmes. C'est la perspective qu'entrevoit le biologiste et philosophe Henri Atlan dans son dernier essai, «L'utérus artificiel» (éd. Seuil).

http://largeur.com/expArt.asp?artID=1880

Vers une société sans enfant ?

En Allemagne, il est difficile de concilier famille et travail. Un tiers des femmes après des études supérieures renoncent à la maternité et au total, une Allemande sur cinq environ n’aura jamais d’enfants selon l’Institut national d’études démographiques (INED).
Au Royaume-Uni, où le travail et les loisirs passent de plus en plus avant la maternité, le nombre de femmes sans enfants a doublé en 20 ans. Selon une étude publiée dans le journal The Guardian, seules 36 % des femmes placent le fait d’enfanter avant le travail.
Au Japon, où élever un enfant coûte cher, 56 % des femmes de 30 ans n'en ont pas contre 24 % en 1985.

Une tendance à la hausse

En France également, des femmes font parfois ce choix. Selon Laurent Toulemon, directeur de recherche à l'INED, 12 à 16 % des femmes nées en 1980 n’auront jamais d’enfants, contre 10 % pour celles nées en 1940. La tendance semble donc être à la hausse. «Les femmes font des enfants de plus en plus tard… À cause des moyens de contraception, avoir un enfant relève d’une vraie décision. Certaines ne la prennent jamais… Reste qu’il est difficile de chiffrer le nombre de femmes qui ne veulent pas d’enfants, car nombreuses sont celles qui changent d’avis et finissent par en avoir.»

Un choix montré du doigt

Le refus de maternité reste souvent considéré comme une déviance au comportement "naturel" d’une femme. Et cela, en France comme ailleurs. Au Japon, certains qualifient de «parasites» les couples sans enfants et les accusent de ne pas être de vrais patriotes. En Allemagne et en Russie, on pense à des sanctions éventuelles envers les couples qui refusent de procréer, et en Slovaquie, un impôt nouveau pour les gens sans enfant pourrait être mis en place.

Garder sa liberté

Un enfant est souvent synonyme de sacrifices personnels : adieu les sorties au restaurant ou au cinéma, les voyages à l’autre bout du monde, les week-ends entre copains…
Les femmes qui ne veulent pas d’enfants ne sont pas prêtes à renoncer à leurs loisirs et leur liberté d’agir à leur guise, sans avoir besoin de «caser» le petit. Pour elles, avoir un enfant signifie forcément changer de vie.

on avait pas déjà parlé de ça ?

ça te perturbe beaucoup, on dirait. Aspirine commence à lancer le sujet ? des remarques désobligeantes par tes proches ?

Il n'y a rien d'anormal, à mon avis, à ne pas vouloir avoir d'enfant, c'est trop dans notre société que de dire à une femme "Comment ça tu n'as pas d'enfant ?".
Ce n'est pas une obligation.
On a l'impression que chaque femelle doit couver.
Nous sommes à une époque où ne pas avoir d'enfant doit être aussi naturel qu'une femme qui est enceinte tout les 3 ans.

Perso, j'en ai des enfants. Je les ai eu, avec du recul trop jeune.
Bon, rien à voir avec le fait d'avoir un corps déformé, tout dépend des femmes, pour ma part je retrouve mes 58 kgs pour mon mètre 75, systématiquement.

En revanche, je ne pense pas que l'on puisse comparer un enfant à une tiers personne, comme dans un groupe d'amis.
Puisque cet être vivant devient une partie de toi et ton compagnon.
Et sincèrement quand bien même, lors de la première grossesse, tout est découverte, lors de l'arrivée du rejeton, il s'ouvre chez la mère une capacité à aimer ce petit nouveau qu'elle ne connaissait pas avant.

Et des sacrifices sont fait certes, mais ça devient logique.

Et puis chaque femme à son horloge biologique propre à elle, le réglage n'est pas le même pour toutes, heureusement en même temps !!!

Maintenant il n'y a pas à culpabiliser à ne pas en vouloir.
Dans le cas d'une grossesse surprise, ça ne ferait pas de toi une mauvaise mère.

Geemik a écrit:

Puisque cet être vivant devient une partie de toi et ton compagnon.

Mon problème est que je suis totalement incapable de montrer mes sentiments aux gens ...
Pas que je n'aime personne, loin de là, mais je ne sais pas dire "je t'aime" que ce soit à mon copain ou à quelqu'un de ma famille.
Suite au décès de ma maman et de ma mamy j'ai beaucoup de regret par rapport à tout ça mais je n'arrive quand même pas à m'exprimer sur le sujet.
Du coup je pense que si j'avais un enfant je ne lui apporterai pas l'amour maternel qu'il a besoin.

Mon autre problème c'est qu'en ce moment je pense toujours à cette situation ...
Je vois toutes les filles autour de moi enceintes et ça ne me fait ni chaud ni froid !!

Pourtant j'ai l'impression que pour le futur il est chouette d'avoir des enfants.
Pourquoi ?
Pour laisser une trace sur terre de notre amour ...
Pour voir la vie évoluer
Et ce genre de choses.

Geemik a écrit:

Et sincèrement quand bien même, lors de la première grossesse, tout est découverte, lors de l'arrivée du rejeton, il s'ouvre chez la mère une capacité à aimer ce petit nouveau qu'elle ne connaissait pas avant.

J'en suis pas si sûre ...
Je n'ai jamais été attirée par les bébés, d'ailleurs je n'ai tenu qu'une seule fois un bébé dans mes bras (on m'a un peu forcé) et c'était mon cousin ... qui a 8 ans maintenant :/

Lorsque quelqu'un arrive avec un bébé moi je fuis ...
J'ai même l'impression que ça me fait peur :s
Peut-être peur aussi qu'on me prenne pour une bizarre parce que un bébé ne m'attire pas?

Geemik a écrit:

Et puis chaque femme à son horloge biologique propre à elle, le réglage n'est pas le même pour toutes, heureusement en même temps !!!

Oui mais j'ai déjà 26ans (27 dans pas trop longtemps maintenant) ... mon amoureux en a 31 ...
C'est pour ça que je doute que mon horloge biologique se mette en route un jour (vu que j'ai ce sentiment depuis ma plus petite enfance).

[quote="Geemik"]Maintenant il n'y a pas à culpabiliser à ne pas en vouloir.

Bhin si un peu justement, mon amoureux ADORE les enfants ... et c'est vrai que lorsque je l'ai rencontré je lui ai dis "oui j'en veux mais plus tard" ...
Au bout de 5 ans, toujours rien ...

Geemik a écrit:

Dans le cas d'une grossesse surprise, ça ne ferait pas de toi une mauvaise mère.

Je fais bien attention à justement ne pas avoir d'accident, et dans mon état d'esprit actuel si je tombe enceinte accidentellement je ne le garde pas :/
Si je fais un enfant c'est parce que je l'aurai voulu, je ne veux pas que mon enfant sente qu'il n'était pas désiré.

Je crois aussi que mon problème est que je n'ai jamais joué à la poupée, j'étais plus souvent avec mon père qu'avec ma maman et j'ai comme l'impression de justement ne pas avoir les bases d'une mère ...
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais j'ai l'impression de ne pas avoir eu vraiment de modèle (pas que ma maman ait été une mauvaise maman, mais j'avais plus d'affinité avec mon papa).

Tu te mets trop la pression, effectivement voir autour de soi, on se pose toujours un tas de questions, lorsqu'on se rend compte que ça ne produit aucun effet sur nous.

Longtemps je n'ai eu aucun désire de maternité, l'impression d'un empiétement dans ma vie, mon couple, ma liberté.
Je n'ai aucun regret à présent.

Maintenant que tu ai presque 27 ans et pas d'envie d'être maman, ça ne me paraît pas anormal, tu te poses trop de questions. Laisse faire le temps...

Je comprends le sentiment de ne pouvoir exprimer ce que l'on ressent aux autres.
Mis à part mes gosses aujourd'hui, je n'exprime rien à autrui.
Pas eu de mère réelle, pas de père, pas de famille. J'ai pourtant voulu en construire une.

Je jouais plus à la "guerre" en cours de récré qu'à la poupée, je suis du genre garçon manqué. Ca ne veut rien dire.

Arrête de te prendre le chou, tu vas te mettre une pression inutile, sur quelque chose à laquelle tu n'aspires pas pour le moment.

En as-tu parlé avec ton ami ?

Oui plus ou moins ...
Enfin c'est un peu un sujet "scabreux" vu que lui il adore les enfants, les bébés et compagnie :/

Je me prend toujours le chou et je me monte toujours la pression au max ... mais avec tout ... même les plus simples choses

Un jour ou l'autre, tu te sentiras prête.
Tu es jeune encore, profite effectivement des moments à deux.
Et tu verras que enfant il y a, c'est une vague d'amour qui te submergera.

On verra bien !!

J'espère juste que je me déciderai pas quand il sera trop tard

Courage !!

Merci

darkdays a écrit:

on avait pas déjà parlé de ça ?

ça te perturbe beaucoup, on dirait. Aspirine commence à lancer le sujet ? des remarques désobligeantes par tes proches ?

Je plussoie Darkdays.
Je t'ai souvent vu aborder ce sujet, ca a l'air de vraiment te travailler.

Oui parce que je préférerai ne pas être "trop vieille", mes parents m'ont eu a 22 et 24 ans et je trouvais la différence d'age très bien car on est sur la même longueur d'onde et j'ai peur de ne pas être justement sur la même longueur d'onde que mon futur enfant (si il y en a un !).
Dans un sens j'aimerai bien avoir l'envie ... mais je ne sens toujours aucune envie de ce genre

Sinon non Aspirine ne relance pas le sujet, il commence même a dire qu'il ne fera jamais d'enfants ...

Lors de ma dernière visite chez le doc, j'ai pris un livre gratuit sur "on ne née pas parents, on le devient" ...
Je trouvais que ça pouvait être intéressant, et il m'a dit "mais qu'est ce que tu fou avec ça ?"

D'un coté, je me dis que il doit m'aimer beaucoup pour, tout à coup, dire qu'il est tranquille sans enfants ...
Je pense que c'est un peu ma faute.

Ca, par contre je suis assez d'accord avec le titre du livre que tu as pris.
Je pense qu'il faut vraiment arrêter de saouler les femmes avec ce soi-disant instinct maternel. On devient mère comme on devient père.
(Or on pense souvent que pour la maman tout est si naturel... et que le papa doit tout apprendre.)

Personnellement, je comprends un peu ton inquiétude MissDuCube, et particulièrement le fait que tu te poses souvent la question.

Dès que je me ballade dans un parc et que je vois un couple avec un gamin, je me demande si mon avis a changé, et non, rien. Surtout par le fait que mine de rien, il est normal de vouloir des enfants, c'est presque obligatoire, et donc qu'on en entend souvent parler. Les gens ne se rendent pas forcément compte de la pression qu'ils exercent à ce sujet, puisque pour eux, il est naturel de vouloir des enfants.

Ce sur quoi, par contre, je ne suis pas forcément d'accord avec toi, c'est que si, l'amour pour un enfant peut venir après la naissance, et pas avant. C'est ce qui arrive souvent pour le papa, beaucoup moins pour la maman (forcément, vu que bon... on choisit plus que monsieur). Donc rien ne dit que tu le rejetteras, mais rien ne dit que tu l'adopteras.

Moi, m'est d'avis qu'on peut vivre très bien sans enfant.

Lucinda a écrit:

Surtout par le fait que mine de rien, il est normal de vouloir des enfants, c'est presque obligatoire, et donc qu'on en entend souvent parler. Les gens ne se rendent pas forcément compte de la pression qu'ils exercent à ce sujet, puisque pour eux, il est naturel de vouloir des enfants.

Ah, te voilà, toi!

Précisément, je rejoins donc ton avis et celui de Libelline... La réaction de MDC m'interpelle beaucoup, ça me rappelle encore lorsque j'ai réintégré mon ancien labo, l'an dernier, et d'avoir retrouvé pléthores de mes anciens collègues de mon âge (et quand je dis pléthores, c'est bien parce qu'ils étaient plus nombreux que vous pouvez imaginer! ) à être devenus papa/maman/en couple ou sur le point de le devenir...en l'espace de seulement deux ans. Sur le coup, je me suis sentie très malheureuse, en dehors du coup, à côté de la plaque.
Seulement, après avoir laissé décanter les choses (plusieurs semaines) je me suis bien rendue compte que ma frustration n'avait pas lieu d'être. Si j'étais pas comme eux, c'est juste que j'avais fait un choix de vie, que je n'étais pas prête, et que mes priorités étaient autres du moins pour l'instant. Et que là j'assumais pas, parce que la pression autour de moi s'était fait forte au point de me faire culpabiliser.

Aujourd'hui je suis beaucoup plus sereine à ce sujet et je merde les éventuels commentaires . C'est ça que je trouve méprisable dans notre société : on en est toujours à formater les petites filles dès leur plus jeune âge de manière plus ou moins insidieuse (que ce soit dans leur famille ou non) et avant toute chose, au lieu de leur faire comprendre à quel point il est indispensable qu'elle choisisse de mener leur vie selon leurs choix, on leur impose comme finalité d'être mère...

Bref je reste partisan de l'idée qu'on a pas à être forcée par qui que ce soit. La remise en question ne doit venir que de soi.

Moi ce qui m'enerve c'est les filles qui étaient dans ma classe (sans être méchante, souvent les plus moches et les plus "gnangnan") sont entrain de pro-créé ... et me sortent à chaque fois "et toi c'est pour quand?"
Et elles me regardent bizarre quand je dis que j'en ai pas envie

Laisse tomber ce genre de réflexion, car souvent une femme enceinte, ne voit justement plus que son nombril et te fera forcément l'éloge de la grossesse.

Je parle en connaissance de cause et avec le recul, c'est vraiment gnan-gnan.

J'en suis passée au stade où JE N'EN VEUX PLUS, terminé, j'ai le nombre suffisant pour moi. La dernière fut un "accident", je l'aime comme les autres, ça pas de soucis.
Mais de voir aujourd'hui un nouveau-né ou une femme enceinte, je ne les fuis pas, mais je suis vaccinée !

Ce qui me fait rire c'est que les filles qui me font ce genre de réflexions sont toujours les filles qui n'ont jamais vraiment eu de "vie sociale".
Je veux dire par là que c'est soit les filles qui étaient moches en étant plus jeune, qui ont trouvé un mec et qui ont directement fait des enfants, celles qui étaient solitaires à l'école, celles qui ne sont JAMAIS sortie en soirée (qui n'aime pas la musique ou ce genre de truc) ou vraiment les filles GA-GA
Enfin mon problème est que moi je fais pas trop de différence entre les gens et que je parle à tout le monde (c'est pour ça que ce sont quand même des copines à moi), mais je me suis toujours sentie différente d'elles.

Comme on dit chez moi : "tu dis bonjour à un kié avec un kapio ti"

Aïe, la claque, j'étais ce genre de fille ne sortant jamais, et faut dire en couple jeune avec des responsabilités tout de suite, (boulot, maison, belles-filles) bref, vite dans le moule du train-train métro-boulot-dodo.

Maintenant et ça rejoint ce que je dis dans le topic "mariage", j'évolue à ma sauce.
J'ai mes gosses, je les assume, mais je compte vivre ma vie aussi.
Pas seulement à travers elles pour me rendre compte à 50 berges que j'ai des regrets, là en revanche, de ne pas avoir vécu ce que je voulais.

Tu peux te permettre de vivre encore sans ces responsabilités.
Moi je jongle, je m'en sors pas mal pour le moment, puis elles grandissent, ça aide.

Geemik a écrit:

Laisse tomber ce genre de réflexion, car souvent une femme enceinte, ne voit justement plus que son nombril et te fera forcément l'éloge de la grossesse.

Oui enfin là, vaut mieux éviter les généralités non plus hein.
Parce que je suis enceinte & je n'ai pas suggéré une quelconque éloge de la grossesse... et je pense n'être pas la seule sur le coup!
Ce n'est pas parce qu'on décide de faire un enfant que le monde entier doit suivre. ^^
Chacun(e) ses choix et ils méritent tous le même respect.

(Et en passant, pour faire une eloge de la grossesse, faut vraiment en avoir vécu une idyllique parce que c'est pas le rêve non plus ^^)

Ah et par rapport au post de Missducube, je te trouve un peu trop incisive par contre par rapport aux filles qui ont fait ce choix de vie (même si j'imagine bien que tu visualises celles qui t'ont fait des remarques...), qui n'avaient pas de vie sociale etc...
Je n'ai jamais eu d'énorme vie sociale, j'ai quelques amis mais je n'ai jamais vraiment fait partie d'une bande, ce genre de trucs. Je ne suis jamais beaucoup sorti non plus.
Mais faire un bébé n'est pas l'issue de secours à une vie trop fade.

Libelline a écrit:

(Et en passant, pour faire une éloge de la grossesse, faut vraiment en avoir vécu une idyllique parce que c'est pas le rêve non plus ^^)

Oui à la troisième grossesse, je me suis souvenue pourquoi à la deuxième, j'avais dit "plus jamais" !!

Libelline a écrit:

Chacun(e) ses choix et ils méritent tous le même respect.

Mais ça, va le faire comprendre, surtout aux proches...

Ah mais je suis bien d'accord! Et c'est vraiment dommage que ca ne semble pas naturel à tout le monde que chacun puisse décider de la vie qu'il a envie de mener.