Banque Mondiale, FMI, OMC; 'What a Wonderful World'

Un compte rendu de deux conférences de Joseph Stiglitz (prix nobel d'économie en 2001).
=> http://accionvida.org/fmibm.htm
=> http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Stiglitz

Ha Joseph Stiglitz c’est l’un de mes économistes modernes préférés

Il est l’un des plus célèbres économistes du courrant des « nouveaux keynésiens »

Même si il était un vice-président de la banque mondiale ceci ne l’a pas empêché de la critiquer ainsi que la politique économique américaine qui la considère comme une menace pour la bonne tenue de l’économie mondiale.

Il dénonce en 2002 dans « la grande désillusion » les pratiques de l’FMI qui font passer des intérêts des USA « principal actionnaire » avant ceux des nations les plus défavorisés

J’ajoute aussi que parmi ses ouvrages Whether socialisme ou il traite l’échec du socialisme en Europe

Je conseille vivement de lire son livre "Quand le capitalisme perd la tête" , Il faut quelque base d'économie, mais ils restent très accessibles!

Ps : Joseph E. Stiglitz il n’est pas un altermondialiste

J'apprécie beaucoup aussi cet économiste, je partage nombre de ses idées notamment sur les plans d'ajustement structurels et leurs effets néfastes sur les pays pauvres .
Sa pensée apporte un vrai renouveau et change du formatage médiatique libéral .

Des économistes à tendance marxiste ont aussi des théories intéressantes tel que Amin avec l'échange inégal .

J’aime aussi la majorité des doctrines marxistes ( surtout celles qui concerne la plus value) et son grand livre le capital
Par contre je ne connais pas Amin ? Pourrai-tu me donner plus d’information sur lui ?

Euh sur lui non étant donné que je n'ai étudié que sa théorie et ce en terminal ^^ .

Citation :

Théorie du sous-développement dans le cadre de l'échange inégal

Les difficultés des pays en développement trouvent leur origine dans la différence des taux de salaire entre nations et dans la péréquation internationale des taux de profits. Les pays à bas salaires vendent leurs marchandises à un prix inférieur à leur " prix de production ", même si leur productivité est similaire à celle des pays industrialisés. Une partie de leur surtravail est donc transférée à ces derniers et contribuent à leur appauvrissement. Deux hypothèses sont essentielles : 1°/ à travail égal les salaires sont largement inférieurs dans les pays sous-développés par rapport aux pays développés ; 2°/ le taux de profit est le même pour tous les investissements, quel que soit le pays où ils sont réalisés. Cette théorie a été critiquée. Certains marxistes lui reprochent de ne pas prendre en compte une analyse de classes. Les pays développés, toutes classes confondues exploitent les pays sous-développés. D'autre part, statis-tiquement, on observe plus une instabilité qu'une détérioration généralisée et continue des termes de l'échange. En outre, d'autres facteurs peuvent expliquer les phénomènes observés comme l'évolution de la demande ou du progrès technique.

L'auteur étant le collègue de Amin .

c'est interessant. Il apporte des solutions ou pas? Interessant de les lire. au cas ou Il est vrai que ce problème touche au final quasiement que l'Afrique car les autres continents Amérique du Sud Asie commencent à très bien ratrapper leur "retard" (notion relative).

Sosso a écrit:

c'est interessant. Il apporte des solutions ou pas? Interessant de les lire. au cas ou Il est vrai que ce problème touche au final quasiement que l'Afrique car les autres continents Amérique du Sud Asie commencent à très bien ratrapper leur "retard" (notion relative).

Pour les solutions il en a peut être proposé mais j'avoue ne pas les connaitre .
De toute façon, pour trouver une solution efficace en ce qui concerne les pays Africains qui sont le plus touchés par la pauvreté, il faudrait d'abord retirer leur dette (ou du moins la diminuer) contractée auprès du Fmi (on remarquera que c'est à cause des Etats-unis que la dette de ces pays a explosé, confère politique libérale des années 80)
Les conditions imposées aux Etats de ces pays par le Fmi(politique d'ajustement structurel) pour le remboursement de la dette sont draconiennes et ne permettent pas à ces pays de développer une politique un tant soit peu social .
Par conséquent, cette instabilité politique en Afrique peut être aussi expliqué par la pauvreté aggravé par les pays occidentaux . Il ne faudra donc pas s'étonner si de nombreux pays Africains critiquent (justement d'ailleurs) les pays occidentaux .
Sous couvert d'un faux discours d'aides aux pays Africains, on les enferme en fait dans un cercle vicieux qui se réalise bien sûr à notre avantage . On tire profit de la misère des Africains en les exploitant, en les contraignant à s'aligner au libre-échange qui leur est néfastes et même en expérimentant tels des cobayes des médicaments (voir The Constant Gardener) .
Bref, les chefs d'Etats des pays occidentaux sont sans aucun doute les plus grands hypocrites de ce monde .

Mido Ban a écrit:

Sosso a écrit:

c'est interessant. Il apporte des solutions ou pas? Interessant de les lire. au cas ou Il est vrai que ce problème touche au final quasiement que l'Afrique car les autres continents Amérique du Sud Asie commencent à très bien ratrapper leur "retard" (notion relative).

Pour les solutions il en a peut être proposé mais j'avoue ne pas les connaitre .

Bah bravo t'as bien suivi les cours toi !

En revanche, je suis en discrodre, le libre-échange est la solution pour l'Afrique. Tout d'abord car le reste du monde l'a adopté et pour s'en sortir ils n'ont pas le choix.
Puis les meme propos ont été tenu pour des pays comme le brésil ou l'inde et ou sont il aujourd'hui?

A la meme table que les pays occidentaux et obtiennent des concessison et se font entendre. L'Afrique doit passer par les meme moyens.

Ces solutions ne sont pas adaptables qu'aux pays qui tendent à se développer, comment peut on montrer un exemple quelconque lorsque l'on surconsomme sans réfléchir. Et il faut savoir pourquoi l'on consomme, comment (produits extraits d'où, fabriqués comment etc. Que ce soit pour l'alimentation, les voitures et tous les artifices qui nous entourent...) et quelles sont les conséquences concrètes de nos cheminements sur le monde.

La remise en question est occidentale, j'estime que nos sociétés n'ont pas du tout réussi (un marché qui réagit à l'argent et non aux besoins), une généralisation du mode de vie occidental entraînerait la fin de notre espèce encore plus rapidement que prévu ("20% de la population a déjà décidé pour les autres, surconsomme le capital mondial commun, les conséquences s'appliquant à tous, et bien sûr, d'abord aux plus faibles, les mécanismes démocratiques doivent donc constamment être renforcés")

Le scientisme n'est pas une finalité, en outre la modernité peut être correctement adaptée et équilibrée, mais pour cela les citoyens doivent être réellement informés, afin que la démocratie puisse réellement fonctionner, car ce sont les peuples, et non les multinationales suivi de leurs sbires infestant les rouages des états qui doivent choisir un mode de vie en toute conscience, ce dernier n'a pas à être imposé via la propagande historique que nous subissons dans nos pays 'civilisés' depuis des décennies.

"Cette situation colonisatrice, couplée à l'effet amplificateur d'inégalité du capitalisme, conduit à ce que 'les 500 personnes les plus riches sur la planète possèdent un revenu plus important que les 416 millions les plus pauvres'.
Que veut dire cette 'inégalité', concrètement? Elle se traduit par un scandale quotidien: le sacrifice des plus faibles: 'Toutes les heures, plus de 1200 enfants meurent dans le monde', victimes pour la plupart de la misère à laquelle notre système les condamne.
On peine à se représenter ce chiffre: c'est l'équivalent d'un tsunami par semaine, ou de 45 avions de ligne s'écrasant par jour. Pourtant, on entend bien peu parler de cette situation dans les médias."

Elissa a écrit:

Sosso a écrit:

c'est interessant. Il apporte des solutions ou pas? Interessant de les lire. au cas ou  Il est vrai que ce problème touche au final quasiement que l'Afrique car les autres continents Amérique du Sud Asie commencent à très bien ratrapper leur "retard" (notion relative).

Tout a fait !!

Car si on prend en exemple le brésil le Mexique la chine l’inde vont devenir de vraies forces mondiales, en revanche les pays africains sont encore au début des chemins !!

Le libre échange pourra participer au développement des pays d’Afrique  mais il faut consolider la protection des petites entreprises nationales, sinon cette dernière elle sera foutue de chez foutue

les Brics contre-attaquent

Citation :

Le club des cinq crée sa banque alternative
Christian LOSSON 16 juillet 2014 à 19:56

Brics. Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud s’affranchissent du FMI et de la Banque mondiale.

C’est un petit pas pour le développement et, potentiellement, un grand pas pour peser contre l’hégémonie de l’Occident. Les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont posé mardi à Fortaleza, au Brésil, la première pierre d’une architecture financière alternative au FMI et à la Banque mondiale. Lassés de la domination sans partage de l’Europe et des Etats-Unis dans ces institutions basées à Washington et déçus de la lenteur des réformes pour une meilleure représentativité des pays émergents, les Brics ont créé, 70 ans après les accords de Bretton Woods, leur outil financier : la Nouvelle Banque de développement (NBD). «Une décision historique», a tweeté Dilma Rousseff, la présidente brésilienne.

Action. Longtemps envisagée depuis la création de leur partenariat en 2009, la NBD, qui vise à «mobiliser les ressources pour des projets d’infrastructures et de développement durable» pour les pays du Sud, sera dotée d’un capital initial de 50 milliards de dollars (36,9 milliards d’euros), injecté à parité entre ses fondateurs, et de 40 milliards de garantie. Elle devrait distribuer ses premiers prêts dès 2016, pourra aussi s’ouvrir à d’autres pays actionnaires, mais ils n’entendent pas descendre sous les 55% du capital de la NDB.

Ce nouveau «club des cinq», qui monte en puissance - il pèse 45% de la population mondiale et 20% de sa richesse -, a enfin surmonté ses divergences internes pour s’accorder sur le siège de la NBD et sa présidence, et surtout sortir de la simple rhétorique pour passer à l’action. La Chine, deuxième puissance économique mondiale, voulait être actionnaire principal ? Elle ne l’est pas mais abritera la NBD à Shanghai. L’Afrique du Sud en a rêvé jusqu’au bout ? Elle écope d’un strapontin : un centre régional inauguré avec le siège. L’Inde craignait d’être marginalisée ? Elle assurera la présidence de la Banque pour cinq ans.

Jambe. Pour parachever cet équilibrisme diplomatique entre pays concurrents et esquisser un nouveau système financier, les Brics comptent s’appuyer sur une autre jambe : un fonds de réserves d’urgence. Destiné à tenter d’éviter «les pressions à court terme sur les liquidités», et de «renforcer la sécurité financière globale», ce fonds de 100 milliards sera abondé de 41 milliards par Pékin, 18 milliards par Moscou, Brasilia et New Delhi, et 5 milliards par Pretoria.

http://www.liberation.fr/economie/2014/07/16/le-club-des-cinq-cree-sa-banque-alternative_1065065