Voilà le mal qui me ronge depuis toujours. J'ai eu 6 diagnostique différents de borderline.
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Définition du Trouble de Personnalité Limite ou borderline:
Le trouble de la personnalité borderline (ou trouble de la personnalité limite) est un trouble de la personnalité qui s'exprime par des humeurs changeantes, par des relations humaines délicates, par un manque de confiance en soi-même et aussi par des comportements auto-agressifs.
« Il s'agit de gens, pour la plupart des femmes, qui ont grandi avec le sentiment de ne pas avoir reçu l'attention et l'appui qui leur reviennent. Ils en sont révoltés et ils cherchent des chemins pour compenser cela dans leurs relations. Ils ont des attentes élevées et, quand leurs besoins sont à nouveau abandonnés, ils y répondent avec de la colère et du désespoir. » John Gunderson, docteur américain.
On retrouve souvent dans la biographie une carence affective, une maltraitance, des abus sexuels.
Les éléments suivants, installés à l'adolescence, et de façon prolongée, peuvent évoquer une personnalité borderline:
* sentiments de vide, d'ennui
* sentiment d'être abandonné
* dévalorisa tion
* abus de substances (alcool, stupéfiants)
* automutilations, conduites à risque (ex. conduire en état d'ébriété, prostitution), tentatives de suicide
* intolérance à la frustration
* fragilité narcissique: extrême vulnérabilité au jugement d'autrui
* difficulté à identifier et à réguler ses émotions
* trouble du comportement alimentaire
* sexualité chaotique
* tendance à la manipulation
Le trouble de la personnalité borderline est parfois, mais pas toujours, associée à un trouble bipolaire. De brefs épisodes psychotiques (délirants) sont possibles mais toujours de façon limitée dans le temps, parfois en rapport avec la consommation de toxiques. En aucun cas le trouble borderline n'est une schizophrénie.
L'évolution naturelle de ce trouble de la personnalité est l'apparition de symptômes à l'adolescence, et leur régression vers l'âge de 40 ans. Tout l'enjeu de la prise en charge est d'accompagner ces années de "jeune adulte" le mieux possible."
Sources: wikipédia.
Critères diagnostiques du DSM IV:
Le trouble de la personnalité borderline est décrit comme « un schéma envahissant d'instabilité dans les relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects, également marqué par l'impulsivité commençant chez le jeune adulte et présent dans un grand nombre de contextes » (DSM-IV, axe 2). Selon le DSM-IV, il faut au moins cinq des neuf critères présents pendant un laps de temps significatif :
- efforts effrénés pour éviter un abandon réel ou imaginé ;
- mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation ;
- perturbation de l'identité : instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi (au niveau de l'orientation sexuelle, milieu professionnel, relations interpersonnelles et familiale...) ;
- impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (par exemple : dépenses excessives, sexualité, toxicomanie, alcoolisme, jeu pathologique, conduite automobile dangereuse, abus de médicaments, crises de boulimie ou d'anorexie) ;
- répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations ;
- instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (par exemple : dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours) ;
- sentiments chroniques de vide ;
- colères intenses (rage) et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (par exemple : fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées, colère subite et exagérée) ;
- survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.
Je réponds à TOUS les critères. Je vais mieux mais je reste très impulsive car j'ai refait une ts après une dispute avec mon homme il y a une semaine. J'ai du en faire une quizaine en tout, j'en ai marre, un jour je vais y rester, et là j'ai envie de vivre.
Le problème, c'est que mon homme l'est aussi mais il ne veut plus retourner chez les psy
. Du coup il y a sans arrêt des crises où on se tape dessus, on cri, on casse des trucs... Et on se défonce. Mon psy m'a menacé plusieurs fois de ne plus me suivre.
J'ai fait une dizaine d'hospitalisation et des post-cures. J'en ai marre d'être tout le temps enfermée.
Je suis aussi bipolaire alors c'est encore plus chaud, avec des troubles comorbides (associés): toxicomanie, alcoolisme, troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie), dépression, manie, toc, automutilations, paranoïa... Bref j'en passe.
Heureusement je vais mieux mais je suis souvent en dissociation (déréalisation, dépersonnalisation) et c'est vraiment chiant...
J'ai déjà fait une psychose il y a deux ans suite à la prise abusive de drogues alors que j'étais en Hollande depuis trois mois.
On m'a retrouvé avec un couteau et un gun sur moi car je faisais une psychose paranoïaque.
Je vois une psychologue, un psychiatre, une addictologue et une infirmière psy dans un CSAPPA (centre d'addictologie).
Niveau médocs je prends:
- Du Dépakote 500mg (régulateur de l'humeur)
- Du Risperdal 8mg (neuroleptique)
- Du séroplex 20mg (Anti-dépresseur)
- Du séresta 50mg (benzodiazépine, anxiolytique) auquel je suis vraiment accro avec lequel j'ai tendance à faire des surdosages car j'ai deux médecins prescripteurs.
- Subutex 8mg (traitement du substitution aux opiacés).
- Revia (traitement de sevrage dans la maladie alcoolique).
- Imovan (somnifère).
- Tercian 25MG (neuroleptique- anxiolytique puissant).
Bref je suis SHOOTEE aux médocs. J'en ai marre de tous ces cachetons. J'ai plein d'effets secondaires.
Edit: Ah oui je suis comme tous les borderlines dépendante affective. En amitié mais surtout en amour où je suis HYPER dépendante à tel point que l'objet de mon amour est toute ma vie, ma raison de vivre et de mourir. La seule fois où je me suis faite plaquer (car j'abandonnais toujours pour ne pas être abandonnée), j'ai fait big ts où j'ai fait de la réa... et là si mon homme me plaquait je ne me louperais pas, il est ma raison de vivre, je ne vie que pour lui et au travers de lui...
Mais bon lui aussi est borderline donc très dépendant de moi, ça me rassure...